2ème Eglise Notre-Dame
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l'Eglise de nos jours
En 1888, l'abbé Jenvrin vient
de mourir, lui succède l'abbé Bisson et un peu en retrait de l'ancienne
église
Saint Sauveur, à l'emplacement de la
Cour aux moines
(plan1779),
est posée la première pierre de l'actuelle Eglise
Notre-Dame de l’Assomption. Le financement de cette construction est
possible grâce à des dons privés, les artisans essentiels en sont l'architecte AJ Frangeul, l'entrepreneur
Fourcade, le sculpteur Marle et le peintre-verrier Lavergne.
Financement des travaux (source Joseph Benoist)
- Souscription des Paroissiens :
1856 : pour l’achat du terrain (36000 frs)
1889 : pour la construction
1892 : pour la construction
1894 : pour l’achat de vitraux
1896 : pour le pavage en mosaïque
1897 : pour la réalisation du parvis
1899 : pour l’achat du bourdon, d’une petite cloche et du beffroi
- Legs :
1869 : legs du Baron de Mackau pour son oncle le baron de Waranges
1870 : legs d’Annette de Mackau, comtesse de Saint-Alphonse
Avant 1885 :
legs de Mme Bricon -15000 francs)
legs de Mme Vivier (25000 francs)
1902 : legs Améde Desrivières
- Vente :
Juillet 1904 : petit terrain près du cimetière pour financer des aménagements à l’intérieur de l’église
- A noter :
Le 12 Décembre 1893 : arrêt des travaux faute de fonds suffisants
1894 : Eugène Laniel propose 100.000 frs
L'église de
style néogothique, en
granit, calcaire et pierre de taille, est de plan en croix latine et l'inventaire
patrimonial la décrit ainsi :
"choeur et chapelles
couverts en croupes polygonales, bas côtés couverts en appentis, 2 sacristies.
Les sujets de
Représentation en sont :
- L'Immaculée Conception,sur
le pignon ouest,
- Les Vertus théologales
(Foi,Espérance,Charité)
sur les 3 tympans de l' élévation ouest,
- Animal fabuleux,
sur les gargouilles,
- flore locale et
pommes, sur les chapiteaux,
- Les
armes du pape Léon XIII et de
Monseigneur Trégaro, sur les tympans des portes de sacristies,
- Les armes de l'
abbaye de
Jumièges, sur la partie tribune".
L'église est solennellement bénite en 1896
par Monseigneur Trégaro, Evêque de Sées alors qu'en 1897, est
détruite la
1ère église Notre-Dame. En 1905, le grand orgue, commandé
en 1898 à
Aristide Cavaillé-Coll/Charles Mutin, est inauguré. Il sera électrifié sous la charge de Monsieur le Curé Moulin, puis restauré et modifié
en 1952 par M.Lambert, facteur d'orgues au Mans. Classé dans les "orgues
romantiques", avec 3 claviers, 36 jeux et 2000 tuyaux, cet orgue est le plus
important du département de l'Orne.
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ASONDV Association pour la sauvegarde de l'Orgue de Notre-Dame de Vimoutiers
Ni le parvis, ni les vitraux offerts
par l'industriel
Monsieur Eugène Laniel et réalisés par le
peintre-verrier Lavergne, ne
résisteront
au bombardement du 14 Juin 1944 ...C’est alors le maître verrier
Gabriel Loire qui assurera cette nouvelle
réalisation, financée par la
municipalité, les paroissiens et les
pilot club de
Chicago et de Philadelphie. Monsieur Launay est Curé de Vimoutiers. La réalisation
est effectuée dans "l'esprit du Moyen Age,
et les colorations des cathédrales gothiques":
Des
ateliers Loire à l'Eglise de Vimoutiers
(par les écoliers de Vimoutiers).
Certaines pièces
répertoriées dans cette église proviennent peut-être de la précédente
église
Notre-Dame telles que calices, ciboire, ostensoire ou mobiliers datés du début
du XIXème. Egalement de
cette antériorité,
un
tableau de Sainte Madeleine de
1665 par le peintre Mâconnais
Nicolas Chevillard,
oeuvre marquée par l'Ecole Bolonaise et dont une copie ancienne se trouve dans
l'église Saint Romain de Rouen. Il semble que les conditions de sa présence en
l'église Notre-Dame demeurent mystérieuses.
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Les
vitraux de Notre-Dame
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Les
vitraux de Notre-Dame
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Les
orgues de Notre-Dame
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ASONDV Association pour la sauvegarde de l'Orgue de Notre-Dame de Vimoutiers
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