►Dans un objectif éducatif, des exercices gymniques sont proposés depuis la fin du XVIIIème siècle.
Les Fédérations sportives prennent naissance et se font plus actives après la défaite militaire de 1870, support de propagande pour la condition physique des futures défenseurs de la Patrie.
Parallèlement en 1894, Pierre de Coubertin crée le CIO, Comité International Olympique et fait adopter la devise «Citius, Altius, Fortius»,
«Plus vite, plus haut, plus fort», symbolisant l’esprit de compétition renaissant.
►Les "premiers" jeux ont lieu à Athènes en 1896.
La FGSPF, Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France, fondée en 1903,
succède à l’Union des Sociétés de Gymnastique et d’Instruction Militaire des Patronages et Œuvres de Jeunesse de France fondée en 1898.
L’idée de créer une organisation internationale des Fédérations sportives catholiques voit le jour et,
►Une première rencontre sportive se tient au Vatican à Rome en 1908 sous le patronage du pape PIE X.
Plus de 2000 athlètes venus de France, Belgique, Irlande, Italie et Canada participent à ce premier Grand Concours International Catholique de Gymnastique et de Sport.
Les Sportifs sont reçus par le Pape qui assiste en personne aux rencontres.
►En ce début du XXème siècle et jusqu’après la seconde guerre mondiale, l’ensemble des sociétés de gymnastique développe une "sociabilité républicaine",
encouragée par les pouvoirs publics, et dans laquelle la fête, les défilés, les drapeaux, les fanions, la musique, fonctionnent suivant un idéal militaro-républicain".
►Rappelons qu’avant 1914, peu de femmes pouvaient réellement pratiquer le sport du moins avec notoriété.
En 1912, lors des jeux olympiques de Stockholm, Pierre de Coubertin déclarait (aïe) :
«Une Olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est à mes yeux, l'adulte mâle individuel. Les J.O. doivent être réservés aux hommes,
le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs.»