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Le
destin de Jean-Paul MARAT
Enigmatique, voire fascinante, Charlotte Corday
fut, et demeure, l'une des figures les plus emblématiques de
la Révolution Française
Charlotte Corday (27
Juillet 1768-17 Juillet 1793), noble sans fortune, née aux
Champeaux, un hameau à quelques cinq kilomètres
de
Vimoutiers,
descendante de
Pierre Corneille par les femmes, élève
des philosophes
Plutarque,
Tacite et
Rousseau, sympathisante des
Girondins modérés, durant la
Révolution
française, voulut sauver sa patrie en assassinant
Jean-Paul Marat,
Montagnard et
Jacobin radical, qu'elle considérait
comme un tyran responsable du
règne
de la Terreur.
Charlotte se rend chez lui, demande audience sous prétexte
de révèler, pour le salut de la
République, le nom de Girondins siégeant
à Caen. Marat souffrant de maladie de peau, travaille
fréquemment dans un bain ... Il la reçoit, elle
le poignarde dans sa baignoire. Charlotte est
arrêtée par les amis de Marat sans avoir le temps
de fuir. Elle est condamnée par le Tribunal
Révolutionnaire.
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L'enfance
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L'exaltation
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L'assassinat
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En prison, le procès
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l'échafaud
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Videos/CLIP/film
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Contexte historique
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Contexte familial
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L'abbaye aux Dames
à Caen
Après la mort de sa mère, de 1782 à 1790 Charlotte est
pensionnaire au Couvent de l'Abbaye Sainte-Trinité - l'Abbaye aux Dames, fondée en 1060
par Mathilde de Flandre, épouse de Guillaume de Normandie/Le Conquérant. Elle y reçoit l'éducation des jeunes filles de noblesse puis les trois dernières années y assure un travail de "secrétariat".
Charlotte et sa soeur, grâce l'aide du père Gombault, ancien curé de la famille, purent faire partie des pensionnaires de "noblesse désargentée" admises contre subvention.
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L'Abbaye aux Dames de nos jours
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148, rue Saint-Jean, Caen
Puis les couvents sont fermés ... la Révolution, les biens
ecclésiastiques mis à disposition de la nation ... et
Charlotte, après un court retour au Mesnil-Imbert - à la Ferme des Bois où s'est installé son père - se retire en 1791, 148 rue Saint-Jean à Caen, chez une vieille parente Madame Coutellier de
Bretteville, dont elle
partage la vie recluse.
Le Grand Manoir (détruit vers 1850), litho de A.Peron sur publication de Ch Vatel, 1872,
musée Pierre Corneille.
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Maison dite "de Charlote Corday" rue Saint-Jean à Caen
Ses nombreuses lectures lui inspirent
des convictions républicaines. Elle rencontre à l'Hôtel de l'Intendance*, quelques Girondins réfugiés
dans la ville après la victoire des Montagnards -Mai & Juin 1793-
qui dominant la Convention, imposent la Terreur. Charlotte conçoit la pensée d'aider les Girondins ...
(immeuble construit vers 1850, 148 rue Saint-Jean, détruit par les bombardements de 1944).
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Soulèvement de Caen contre la Convention Nationale
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A Caen ...
Son
imagination s'exalte dans cette retraite ...
Louis XVI, guillotiné à Paris le 21 janvier 1793...
L'abbé Gombault, curé de Saint Gilles dont elle était très proche, sauvagement guillotiné à Caen le 5 avril 1793 ...
La Terreur et ses tueries s'amplifiant ...
...
Charlotte en attribue toute la responsabilité à Marat, montagnard, député de Paris à la Convention,
qu'elle considère comme le principal instigateur des massacres révolutionnaires,
"une bête féroce qui allait dévorer la France par le feu de la guerre civile".
Et selon elle, c'est le courage des Caennais, initialement peu enclins à se porter volontaires dans la lutte contre la Convention, qui la décidera à se rendre à Paris,
comme elle l'expliquera dans une lettre au député Charles Jean Marie Barbaroux.
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Sur les pas de Charlotte Corday
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Auberge de Lisieux
En Juillet 1793, ainsi donc persuadée
que Marat est cause des malheurs publics, Charlotte décide de se rendre
à Paris pour l'assassiner.
Elle prend la diligence et fait étape à l'auberge du Dauphin, à Lisieux le 9
juillet ...(détruite par les bombardements de 1944)
Avec humour, elle fait le récit de ce voyage en début de la lettre à Barbaroux, écrite en prison.
... >>> Suite Charlotte Corday :
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